Les hommes ont tendance à accumuler de la graisse dans des zones spécifiques.

Voici les parties les plus couramment traitées avec la cryolipolyse

• Le ventre : Réduire les bourrelets au niveau de l’abdomen pour une apparence plus tonique.
• Les poignées d’amour : La graisse sur les flancs est particulièrement difficile à perdre, même avec un régime et de l’exercice.
• Le dos : Certaines zones du dos peuvent présenter des mas graisseux que l’entraînement ne parvient pas à éliminer.

Métabolisme et Gènes

Les gènes influencent la vitesse du métabolisme basal, c’est-à-dire la quantité d’énergie que le corps utilise au repos. Certains individus brûlent naturellement plus ou moins de calories selon leur patrimoine génétique. Par exemple, des variations dans les gènes régulant l’insuline affectent la manière dont le corps métabolise les glucides, impactant ainsi le poids. 

Répartition des Graisses

La génétique détermine également où le corps stocke la graisse. Il existe deux principaux types de répartition : la graisse gynoïde (poire) stockée dans les hanches et les cuisses, et la graisse androïde (pomme) située autour de l’abdomen. La graisse abdominale, plus métaboliquement active, est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2. En revanche, la graisse gynoïde est moins dangereuse pour la santé métabolique. 

Héritabilité de l’Obésité : Ce Que Disent les Études

Gènes et IMC

La recherche indique que la génétique peut expliquer entre 40% et 70% des variations de l’indice de masse corporelle (IMC). Les enfants de parents obèses sont plus susceptibles de développer eux-mêmes une obésité, en raison de l’hérédité des gènes régulant le poids. Par exemple, l’équipe du Dr Claude Bouchard a découvert que jusqu’à 70% des différences d’IMC et de répartition des graisses peuvent s’expliquer par des facteurs génétiques. 

Les Gènes de l’Obésité : L’exemple du FTO

Plus de 100 gènes sont liés à l’obésité, dont le plus connu est le gène FTO (Fat Mass ans Obesity-Associated). Les individus portant certaines variations de ce gène ont tendance à manger davantage et à préférer des aliments caloriques, ce qui les prédispose à la prise de poids. 

Preuve Par les Études de Jumeaux

Les études sur les jumeaux identiques (monozygotes) montrent que ceux-ci, même élevés séparément, partagent des similarités remarquables dans leur IMC, renforçant l’idée d’une forte influence génétique. Ces études révèlent que les jumeaux monozygotes ont un IMC plus similaire que les jumeaux dizygotes (non identiques), qui ne partagent que 50% de leurs gènes. 

Mode de Vie Sain Malgré les Prédispositions Génétiques

Adopter une Alimentation Équilibrée

Choisissez des aliments riches en nutriments comme les fruits, les légumes, protéines maigres, et graisses saines. Le contrôle des portions aide également à prévenir une consommation excessive de calories. 

Faire de l’Exercice Régulièrement 

L’activité cardiovasculaire, comme la marche ou la natation, améliore la santé globale et brûle des calories. L’entraînement en résistance, comme la musculation, aide à préserver la masse musculaire, importante pour un métabolisme sain. 

Gérer le Stress et Bien Dormir

Le stress chronique peut exacerber les tendances génétiques à la prise de poids. Utilisez des techniques comme la méditation ou le yoga pour réduire le stress. Le sommeil joue également un rôle crucial dans la régulation hormonale, alors visez 7 à 9 heures de sommeil par nuit. 

Suivi Médical Régulier 

Consultez régulièrement des professionnels de santé pour surveiller les niveaux hormonaux et ajuster votre mode de vie en fonction de vos besoins génétiques. Dans certains cas, des interventions médicales peuvent s’avérer utiles. 

Conclusion 

Bien que la génétique influence grandement la prise de poids et la répartition des graisses, il est possible de contrer ces prédispositions par un mode de vie sain. En adoptant une alimentation équilibrée, en faisant de l’exercice et en gérant le stress, chacun peut optimiser son bien-être, quel que soit son bagage génétique.